9.7.06

Italia ! Italia ! Italia !


Mardi soir, je me trouvais dans un café de la commune de Saint-Gilles, Il Monticelli, l'ambiance y était extraordinaire. A l'heure du choix de mon camp pour ce soir, je choisis donc l'Italie comme vainqueur de la finale de la Coupe du monde de football, en souvenir de la soirée de mardi... Désolé pour Zinedine Zidane et sa magnifique carrière !

Mon article dans la DH du mercredi 5 juillet
"Italia, Italia, Italia !" Il n'est que 20h30. Les uns après les autres, les Italiens pur jus ou assimilés, entrent à la casa Monticelli, située à deux pas de la maison communale de Saint-Gilles, aux coins des rues de Lombardie et Bréart. Ils pensent tous. Ils sont certains que l'Italie va battre l'invincible armada allemande sur son terrain. Les seuls qui doutent, ce sont les seuls non-Italiens, quelques Belges venus assister au match en terre italienne. Les traîtres !
Cent vingt minutes de jeu plus tard, c'est l'explosion de joie. Ils en étaient certains. L'Italie devait gagner. Elle ne pouvait pas perdre. Pourtant, les Allemands leur ont fait peur. Chaque fois que l'un d'eux approchait du goal du gardien transalpin Gianluigi Buffon, c'était le silence presque le plus complet. La peur au ventre, ils n'attendaient qu'une chose, que la balle revienne à leurs idoles toutes de bleu vêtues.
Chaque fois qu'un Italien faisait la moindre action défensive, si banale soit-elle, les applaudissements grondaient comme si une action se profilait. Leur équipe approchait du but, ils criaient, se levaient. "On va marquer ! On doit marquer ! On ne peut pas perdre contre l'Allemagne !"
Toute la soirée l'ambiance est lourde, Il Monticelli est un petit caberdouche saint-gillois pur jus. Il y a le foot, la bière, la fumée de clope... par dessus tout cela la chaleur est lourde, pesante, omniprésente, accablante mais tout le monde s'en fiche, c'est l'Italie qui joue. Le reste ne compte pas. Tant pis si tout le monde dégouline, transpire ou pue.
Même les nombreuses femmes - quand même la moitié de l'assistance - semblent ne prêter aucune attention à ces diverses considérations corporelles, elles veulent que Francesco Totti marque. Mais rien. Un beau match. Des cris. Des insultes. Des bras d?honneur. L'arbitre est évidemment contre les Italiens.
Coup de sifflet après nonante minutes. Ce seront les penalties. Tout le monde en est certain. L'Allemagne tient bon face aux dieux d'Italie. La prolongation débute à peine, un poteau, puis la barre transversale pour les Italiens. "On va le faire !"
117è minute, Fabio Grosso marque un magnifique but. La délivrance. L'Italie évite les tirs au but et se retrouve en finale, sa finale. Pour combler le tout, Alessandro Del Piero, sifflé quand il est monté parachève le sacre italien. La fête peut commencer... on verra bien quand elle se finira...


Technorati Tags : , , , .