5.12.05

Beaucoup trop de questions ...

Ces derniers temps, j'ai beaucoup travaillé. A gauche, à droite. Dans tous les sens... mais est-ce que cela a du sens ? Heure après heure, minute après minute, le temps passe irrémédiablement, entraînant son lot de futilités. Quelle est l'utilité de traiter tant de sujets profondément débiles pour les uns ou des plus importants pour les autres ? Finalement, ne brasse-t-on pas que du vent ? N'est-ce pas le pognon qui régit tout, vraiment tout ? L'homme a-t-il encore son mot à dire ? Guerres, maladies, famine, désertification, tsunamis... événements humains ou naturels que l'homme peut éviter, prévenir ou éradiquer. Il a entre les mains tous les moyens pour le faire. Mais on ne fait rien ou presque. Il suffit de comparer les investissements militaires au niveau mondial à ceux de l'aide humanitaire. Il y a bien quelques illuminés qui tentent. Vive l'utopie... la politique te tuera...
Faire de la politique devrait être le métier le plus noble, le plus beau au monde. Etre élu par ses pairs, devrait être une fierté, un honneur. Pourquoi, au contraire, il faut toujours, toujours et toujours que des représentants du peuple oublient cette noblesse, cette fierté et cet honneur ? Pourquoi ne comprennent-ils pas qu'un petit écart n'est pas permis ? Pourquoi justifient-ils souvent leurs erreurs en prétextant que le voisin fait pire ? Où est l'exemple ? Et tous leurs sous-fifres qui trouvent des justifications, comment peuvent-ils être aveuglés ? La carte du parti semble souvent avoir de mystérieux pouvoirs.
Je ne sais pas très bien pourquoi je raconte tout cela. Je vais sûrement tout effacer demain. De toute façon, tout le monde s'en fout. Peut-être moi aussi. Peut-être suis-je trop fatigué ? L'alcool aidant... ceci explique peut-être cela... beaucoup trop de peut-être, beaucoup trop de points de suspensions. Beaucoup trop de beaucoup trop. Un peu d'anarchie. Du rêve. De l'utopie.