Ce soir, je me suis rendu à les soirées des voeux du MR parce que je voulais voir quelqu'un en particulier... je l'ai raté - de peu, paraît-il. Par chance, quelques personnes que je connais maintenant depuis quelques années étaient présentes. A la fin de la tite soirée, je les ai accompagnés dans un snack qui se trouve dans la rue des Celtes à Etterbeek.
Pour commencer, c'était assez comique de voir une table de jeunes MR dans un snack aux allures un peu louches. Comme nous sortions d'un meeting du parti, le débat politique était bien sûr inévitable.
Etre libéral impose-t-il d'être de droite ? Ou peut-on être un libéral de gauche ? Les réformateurs ont ils peur des socialistes ? Faut-il se positionner contre le socialisme ou en faire abstraction ? Le ton est monté, bien évidemment. Quelques coups bas ont été porté à l'un ou l'autre orateur - il faut un peu casser pour se positionner. On s'offusque, on s'énerve. On n'écoute plus l'autre. Certains s'étranglent de voir que leur voisin en vient à défendre le PS... où va-t-on ?
Finalement cela se calme, j'écoute ces jeunes pousses de politiques. Certains sont déjà des tribuns, d'autres pas, ils ne le seront sûrement jamais. Ils sont motivés, pas tous, mais quand même. C'est assez impressionant de voir comment ils se sont emportés, prêts à tout pour avoir raison sur des choses qu'ils ne contrôlent pas ... ou pas encore.
Malheureusement pour eux, le MR n'ouvre pas beaucoup la porte à ses jeunes pousses... il reste plus qu'à dégommer les dinosaures, ce n'est pas gagné.
J'en retiens une chose : malgré toute leur motivation, personne ne sait comment, à l'heure actuelle, quelqu'un pourrait battre le PS.
Ce qui en gros signifie qu'il est grand temps que les socialistes aillent se régénérer dans l'opposition. L'abus de position dominante nuit gravement à la santé...
