20.12.05

Démission choc à l'Union des déportés juifs

Hier, un article m'a interpellé dans la La Libre hier après-midi. Christian Laporte traite de la démission de Simon Gronowski de la présidence de l'Union des déportés juifs.

Celle-ci serait basée sur le nombrilisme et le manque d'ouverture... à méditer, ma foi !


Coup de tonnerre dans la communauté juive : quatre mois à peine après avoir pris la direction de l'Union des déportés juifs, Fils et filles de la Déportation, Simon Gronowski a claqué la porte, s'estimant désavoué dans la politique d'ouverture et de tolérance qu'il comptait y mener au nom de la mémoire mais aussi contre la résurgence de l'extrême droite.

Dès son entrée en charge, l'avocat bruxellois, fils et frère de déportées et ancien déporté lui-même qui avait eu la chance de s'évader du XXe convoi, avait heureusement surpris en invitant un rescapé du génocide rwandais à la Journée nationale du martyr juif. Dans la même optique, il comptait inviter au prochain pèlerinage de Malines, un représentant de la communauté arménienne mais le comité de l'Union s'y est vivement opposé, estimant que l'on risquait d'aller vers une banalisation de la Shoah au moment même où un groupe d'historiens entend aussi créer un musée montrant que le génocide des juifs n'est pas unique. Une opposition qui n'aurait donc pas de dimension géopolitique (choquer la Turquie) mais "parce que la caserne Dossin est surtout le symbole de la souffrance juive".

Un point de vue inconciliable avec celui de Simon Gronowski qui précise "qu'il y a eu d'autres victimes d'Hitler, qu'il y a eu d'autres génocides dans l'Histoire et que l'on doit aussi combattre l'antisémitisme en rendant hommage à toutes les victimes de toutes les barbaries". La raison pour laquelle, poursuit-il, "nous n'avons pas le monopole de la souffrance".

"C'est pourquoi, s'exclame Simon Gronowski, il faut quitter le particulier et rejoindre l'universel. Il faut qu'un organisme comme l'Union élève le débat, fuie la mesquinerie et communie avec les douleurs d'autres peuples dans le même idéal d'humanisme et de justice." Et de conclure que "donner la parole aux rescapés d'autres tragédies est un geste d'ouverture qui honore et grandit le judaïsme tout en contribuant à la lutte contre l'antisémitisme"...


C'est triste de voir que des personnes puissent estimer que leurs morts valent plus que ceux des autres...

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La liberté totale ou la sécurité totale ?

Où va-t-on ? Je me le demande... Plus de policiers, plus de caméras, accès à tout ce qui concerne notre vie privée... écoutes illégales, légales... Big brother is watching you ... bla bla bla.

Ces derniers jours, Georges W. Bush a été grandiose. Quel naturel et quel calme lorsqu'il a avoué ses péchés : pas d'armes de destruction massive en Irak, des écoutes illégales... on dirait même que cela lui a fait du bien de se confesser, comme s'il s'était déchargé d'un poids. Histoire qu'il reprenne du poil de la bête pour repartir vers d'autres challenges.

Que choisir : l'Iran qui menace de se parer de l'arme atomique ou la Bolivie, où Evo Morales poursuit l'étendue de la tâche d'huile socialiste en Amérique du sud. Deux cibles de choix. Quel prétexte choisir, l'arme atomique ou la cocaïne ? De toute façon, vu qu'aucun de ces deux pays ne voudra négocier avec ton Georges, autant se passer d'une tentative de négociation....

Allez : kill, kill, kill

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14.12.05

Attention à la pollution de Noël...

Il y a deux ou trois jours, une dépêche m'a amusé : le pape Benoît XVI se plaignait de la pollution commerciale qui entourait la fête de Noël...

Je trouve cela amusant pour deux raisons. Tout d'abord parce que le choix du 25 décembre a servi à polluer une fête païenne pour la faire disparaître, ce qui a d'ailleurs très bien marché ;-)

Petit rappel à tous ceux qui voudraient se rafraîchir la mémoire :

Dès le premier siècle avant J-C, on célébrait à Rome le culte de Mithra, d'origine persane, importé à Rome par les légionnaires romains. Mithra était la divinité perse de la lumière. On fêtait le 25 décembre, pour le solstice d'hiver, la naissance de Mithra le soleil invaincu (Dies natalis solis invicti). On le fêtait par le sacrifice d'un jeune taureau. En 274, l'empereur Aurélien déclare le culte de Mithra religion d'état et il fixe la célébration du solstice au 25 décembre.

La fête de Noël, elle, n'existait pas au début du christianisme. C'est seulement à partir du IIe siècle que l'Église a cherché à déterminer dans l'année le jour de la naissance de Jésus sur lequel les évangiles ne disent rien. Des dates différentes ont été proposées : le 6 janvier, le 25 mars, le 10 avril ...

A Rome, l'Élise a choisi le 25 décembre pour célébrer la naissance de Jésus, pour s'opposer à la fête païenne de la naissance de Mithra. Vers 330 ou 354, l'empereur Constantin décida de fixer la date de Noël au 25 décembre.


Ensuite, le mot commercial me rend hilare. Je me rappelle cet été, une chose m'avait frappé lors des JMJ qui se sont déroulées du 11 au 21 août. Je n'avais pas imaginé quel merchandising l'Eglise pouvait organiser : DVD, T-shirts, bracelets, tabourets, pin's, tasses, montres, porte-photo, parapluies, colliers, ballons; bloc-notes, drapeaux, casquettes et autres... Si ça c'est pas être commercial.

D'accord, ce n'est pas le même événement mais les JMJ sont destinés aux jeunes, pour qu'ils se rencontrent et partagent leur foi et non pour qu'ils se ruinent en souvenir de merde ! Enfin, c'est ce que moi, pauvre petit athée, j'avais compris.

Ecolo devrait proposer une commission d'enquête sur les fonds de l'Eglise catholique, cela pourrait être marrant. Histoire qu'on ait quelque chose à se mettre sous la dent quand l'affaire Francorchamps sera terminée.

PS : désolé si je n'écris plus beaucoup. J'ai pas mal de travail ces derniers temps.

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5.12.05

Beaucoup trop de questions ...

Ces derniers temps, j'ai beaucoup travaillé. A gauche, à droite. Dans tous les sens... mais est-ce que cela a du sens ? Heure après heure, minute après minute, le temps passe irrémédiablement, entraînant son lot de futilités. Quelle est l'utilité de traiter tant de sujets profondément débiles pour les uns ou des plus importants pour les autres ? Finalement, ne brasse-t-on pas que du vent ? N'est-ce pas le pognon qui régit tout, vraiment tout ? L'homme a-t-il encore son mot à dire ? Guerres, maladies, famine, désertification, tsunamis... événements humains ou naturels que l'homme peut éviter, prévenir ou éradiquer. Il a entre les mains tous les moyens pour le faire. Mais on ne fait rien ou presque. Il suffit de comparer les investissements militaires au niveau mondial à ceux de l'aide humanitaire. Il y a bien quelques illuminés qui tentent. Vive l'utopie... la politique te tuera...
Faire de la politique devrait être le métier le plus noble, le plus beau au monde. Etre élu par ses pairs, devrait être une fierté, un honneur. Pourquoi, au contraire, il faut toujours, toujours et toujours que des représentants du peuple oublient cette noblesse, cette fierté et cet honneur ? Pourquoi ne comprennent-ils pas qu'un petit écart n'est pas permis ? Pourquoi justifient-ils souvent leurs erreurs en prétextant que le voisin fait pire ? Où est l'exemple ? Et tous leurs sous-fifres qui trouvent des justifications, comment peuvent-ils être aveuglés ? La carte du parti semble souvent avoir de mystérieux pouvoirs.
Je ne sais pas très bien pourquoi je raconte tout cela. Je vais sûrement tout effacer demain. De toute façon, tout le monde s'en fout. Peut-être moi aussi. Peut-être suis-je trop fatigué ? L'alcool aidant... ceci explique peut-être cela... beaucoup trop de peut-être, beaucoup trop de points de suspensions. Beaucoup trop de beaucoup trop. Un peu d'anarchie. Du rêve. De l'utopie.